A la pointe de notre engagement, la prise en compte de l’intérêt des utilisateurs que ce soit l’ouverture à la concurrence des marchés ou encore la connectivité pour tous. Ce n’est pas nouveau pour le Régulateur que nous sommes. Mais, dans un contexte de fortes évolutions technologiques tel que le déploiement de nouvelles technologies pour de nouveaux usages, les attentes en matière de connectivité, de sécurité et les besoins de qualité de services à un prix raisonnable évoluent.
C’est parce que nous en sommes conscients, en tenant compte évidemment d’un secteur désormais porté par une transition numérique avec des ampliations sur la cybersécurité, l’Intelligence Artificielle (IA), la Fintech, la 5G et le numérique responsable, qu’il est nécessaire d’engranger de nouvelles réflexions pour davantage cerner les objectifs de régulation qui évoluent en même temps.
Au cœur de tous ces enjeux, nous voulons maintenir la bonne résilience du secteur qui reste un puissant levier de modernisation des entreprises et des industries mais aussi un levier d’adaptabilité à un monde de plus en plus connecté.
C’est pourquoi, nous anticipons sur l’évolution des réseaux et des nouveaux services issus de la transition numérique. Conscient des incidences que ces mutations auront sur le métier de régulateur, l’objectif pour l’ARPCE est de se préparer aux défis à venir de la régulation de notre secteur et d’orienter son action en conséquence.
Nous sommes résolus à « Offrir à nos clients bien plus que de la régulation ». Cette orientation stratégique est bien plus qu’une feuille de route car elle revêt tout l’intérêt de l’Autorité de régulation à concocter un mix de politiques, ensemble avec les partenaires, pour favoriser l’inclusion numérique et développer les usages des populations, y compris les moins favorisées.
Cette année encore, nous travaillerons pour accroître la connectivité en garantissant la disponibilité et la qualité des services sur tout le territoire national. Il faut, dans ce sens, réduire l’illectronisme en permettant aux Congolais d’avoir les compétences nécessaires pour utiliser les produits et services numériques.
Nous nous attelons à réduire la fracture sociale en faisant en sorte que ces services soient abordables, y compris pour des personnes ayant de faibles revenus. Dans le prolongement de ces actions, il nous parait nécessaire, sous le prisme de partenariats actifs ou de corégulation, d’adopter les problématiques d’acceptabilité de sorte que l’usage des nouvelles technologies soit compris et intégré sans inquiétude aux conduites professionnelles et domestiques, en clarifiant les incertitudes sur d’éventuels impacts sanitaires et environnementaux.
Offrir plus de la régulation, c’est aller au-delà de notre délicate mission de garantir et protéger à la fois les intérêts de l’État, des opérateurs et, bien évidemment, des consommateurs. C’est réinventer une régulation sur mesure et maitriser les palettes de la corégulation des plateformes qui s’impose forcément. C’est, enfin, face aux mutations actuelles, offrir aux opérateurs de nouvelles pistes de conciliation du principe d’une concurrence ouverte, loyale et dynamique, avec la garantie pour chaque Congolais de pouvoir accéder en toutes circonstances à un service public numérique de qualité et à moindre coût.