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Communications électroniques : Le FASUCE effectue l’évaluation semestrielle des projets de l’exercice 2024-2025


Le Fonds pour l’Accès et le Service Universels des Communications Électroniques (FASUCE) a tenu sa session ordinaire le 21 décembre à Brazzaville, sous l’égide de Luc Missidimbazi, Président du Comité du Fonds. La réunion avait pour objectif l’examen et l’adoption du rapport d’activités semestriel.

Le Secrétaire du Fonds et Directeur Général de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE), Louis-Marc SAKALA, a exposé les objectifs ambitieux du FASUCE pour l’exercice 2024-2025. Le programme prévoit le déploiement de la connexion dans 44 zones rurales ainsi que l’installation d’infrastructures Internet haut débit dans les salles multimédias de quatre établissements secondaires. Le projet inclut également la mise en place d'une bibliothèque numérique comportant plus de 50 000 ouvrages.

L’initiative s’articule autour de deux axes majeurs. D’une part, l’extension de la couverture réseau dans les zones non desservies et, d’autre part, l’aménagement d’espaces multimédias équipés. Ces actions visent à faciliter l’accès aux technologies numériques pour les populations défavorisées et les personnes en situation de handicap. La création de la bibliothèque virtuelle dotée de plus de 50 000 ressources vient enrichir considérablement l’offre pédagogique.

Louis-Marc SAKALA a souligné que 20 localités sur les 44 ciblées bénéficient désormais d'une connexion, représentant un taux d’avancement de 45,45 %. Ce déploiement permet actuellement à 19 498 citoyens congolais d'accéder aux services numériques.

L'année 2025 verra l’installation d'équipements dans les lycées d’Abala, Mindouli, Mossaka et Owando. Les travaux d’aménagement des quatre salles multimédias progressent avec un taux de réalisation à ce jour de 44,25 %.

Pour l’exercice 2024-2025, le FASUCE projette de connecter 45 303 nouveaux utilisateurs, qui viendront s’ajouter aux 330 000 bénéficiaires déjà raccordés depuis la création du Fonds par le gouvernement en 2020.

Si l’adhésion de l’opérateur Airtel au FASUCE laisse entrevoir des perspectives prometteuses pour l’extension de la couverture, Louis-Marc SAKALA a néanmoins évoqué plusieurs obstacles ralentissant la progression du projet : retards dans le versement des contributions des opérateurs, contraintes logistiques tant nationales qu’internationales, éloignement géographique des zones concernées et aléas climatiques.

À l’issue des délibérations, Luc Missidimbazi a souligné la nécessite d’intensifier la communication sur les réalisations du FACUSE

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